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Libération

Du sursis en appel pour sept militants antinucléaires

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Six Français et un Allemand comparaissaient pour avoir entravé la circulation d'un convoi de déchets radioactifs en 2010. Les peines de sursis ont été alourdies, mais les amendes supprimées.
Des activistes anti-nucléaires s'enchaînent sur les rails pour bloquer un convoi de déchets nucléaires, le 5 novembre 2010 à Caen. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
par AFP
publié le 5 juin 2013 à 11h07

Sept militants antinucléaires qui avaient bloqué un train de déchets radioactifs allemands en 2010 à Caen ont été condamnés mercredi en appel à trois mois de prison avec sursis. La cour a alourdi la peine de prison avec sursis, qui n'était que d'un mois en première instance, mais les militants échappent aux amendes de 1 000 à 1 500 euros auxquelles le tribunal de grande instance les avait condamné en janvier 2011.

Les militants, six Français et un Allemand, âgés de 23 à 35 ans, devront en outre payer solidairement 29 000 euros à la SNCF en raison des retards de trains occasionnés par ce blocage. C’est plus que ce qui avait été décidé en première instance (20 500 euros). Le train avait été bloqué plus de trois heures. La société Areva, qui organisait ce transport, a en revanche été déboutée en appel de sa demande de dédommagement symbolique, contrairement à ce qu’avait jugé les magistrats du TGI.

Les militants ne savent pas encore s’ils vont faire appel, selon leur avocat Me Olivier Lehoux. Une plainte pour violence policière lors de la désincarcération des militants est en cours d’instruction à Caen, a indiqué Olivier Lehoux qui espère du nouveau d’ici à la fin de l’année. Le parquet de Caen a confirmé que le juge d’instruction avait été saisi par l’avocat de cette plainte.

L'avocat avait déposé une première plainte auprès du parquet qui l'avait classée