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Mort de Clément Méric : Serge Ayoub entendu par la police

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Cinq individus, dont l'auteur présumé des coups, restent en garde à vue après la remise en liberté de trois suspects vendredi.
Marche solidaire pour Clément Méric, décédé à 18 ans. Sur la bannière est inscrit : «Ni oubli, ni pardon, justice pour Clément, riposte antifasciste.» Nantes, le 6 juin 2013. (Photo Frank Perry. AFP)
par AFP
publié le 7 juin 2013 à 11h46
(mis à jour le 7 juin 2013 à 18h32)

Trois des personnes interpellées jeudi en milieu de journée dans l’enquête sur la mort de Clément Méric ont été relâchée vendredi, Il reste par conséquent cinq personnes en garde à vue, toutes identifiées comme gravitant dans les milieux d’extrême droite.

Le leader du groupuscule d’extrême droite des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), Serge Ayoub, était entendu vendredi après-midi par les policiers enquêtant sur la mort du militant d’extrême gauche Clément Méric, a révélé une source proche de l’enquête.

Serge Ayoub est arrivé à pied peu avant 16 heures dans un commissariat du XVIIe arrondissement. Dès jeudi matin, il avait démenti auprès de l'AFP toute implication de son groupe dans la bagarre de la veille ayant conduit à la mort à 18 ans de Clément Méric.

Egalement leader de la Troisième Voie, organisation dont les JNR assurent le service d'ordre, Serge Ayoub, alias «Batskin», avait aussi rejeté la responsabilité de la bagarre sur l'extrême gauche, livrant un récit très détaillé des faits, expliquant qu'il avait «eu le temps de se renseigner».

Quatre, dont l’auteur présumé des faits, un jeune skinhead de 20 ans, avaient été interpellées dans un premier temps jeudi en banlieue parisienne, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Trois autres personnes se sont en