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Libération

Des failles dans la sécurité du site de l'Ile-Longue ? 

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Alors que «le Télégramme» publie une enquête sur la base de sous-marins nucléaires située près de Brest, la Défense se veut rassurante, mais annonce néanmoins l'ouverture d'une «enquête approfondie».
Le sous-marin nucléaire lanceur d'engin «Le Vigilant» à la base de l'Ile Longue, en Bretagne, en juillet 2007. (Photo Francois Mori. AFP)
par AFP
publié le 11 juin 2013 à 13h24

«La sécurité de notre dissuasion» nucléaire «n'est pas en défaut», a assuré mardi Pierre Bayle, porte-parole du ministère de la Défense. «Je tiens à rassurer tous ceux qui craindraient pour la sécurité de notre dissuasion, celle-ci n'est pas en défaut», a-t-il dit lors d'un point presse, après la publication par le quotidien le Télégramme d'une enquête faisant état de «nombreuses failles de sécurité» sur le site de l'Ile-Longue qui abrite les sous-marins nucléaires français, en rade de Brest.

Auparavant, l'entourage du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a fait savoir qu'une «enquête approfondie sur la sécurité» du site avait été demandée. Jean-Yves Le Drian «confie à l'inspection générale des armées une enquête approfondie sur la sécurité terrestre, maritime et aérienne de l'Ile-Longue», a-t-on précisé de même source.

Dans son édition de mardi, le quotidien breton souligne notamment que sur la base, il n'y a «pas de système de contrôle biométrique, qui offre pourtant une incomparable garantie d'authentification grâce à la reconnaissance digitale et/ou de l'iris de l'œil».

L'identification des personnels autorisés à y pénétrer «s'effectue au moyen de badges nominatifs équipés d'une simple bande magnétique (très facilement copiable) et d'une photo