Les inspecteurs de l’Agence du médicament (ANSM) cherchaient, mardi, à percer le mystère de l’erreur de conditionnement des boîtes de diurétique Furosémide du laboratoire Teva qui pourrait être liée à trois décès et à une hospitalisation.
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L’inspection de l’ANSM s’est poursuivie mardi sur le site de ce groupe pharmaceutique israélien à Sens (Yonne) d’où sont sorties les boîtes dont certaines contenaient des cachets de somnifère Zopiclone au lieu du diurétique. Les diurétiques comme le Furosémide de Teva sont indiqués pour traiter l’hypertension artérielle, les oedèmes d’origine cardiaque, rénale ou hépatique et l’arrêt brutal du traitement peut présenter des risques.
Les experts de l'Agence ont «concentré» mardi leur inspection sur les lignes de production du site de Sens, a indiqué une porte-parole de l'ANSM. Ils avaient entamé leur inspection lundi en interrogeant le personnel et en examinant les dossiers administratifs des lots de boîtes de Furosémide incriminés. De son côté, la direction de Teva, numéro un mondial des médicaments génériques, n'a fait aucune déclaration tandis que le personnel s'est abstenu de tout commentaire à l'entrée du site.
Le secrétaire départemental de la CFDT, Julien Leclerc parle, lui, d'une «ambiance malsaine». «Il y a eu un gros incident, à cause d'une faute. J'espère qu'elle est