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Bettencourt : le dessaisissement du juge Gentil préconisé

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L'affaire Bettencourtdossier
C'est la demande du parquet suite aux révélations sur les liens existants entre l'une des expertes ayant conclu à l'état de faiblesse de l'héritière L'Oréal et le magistrat bordelais.
Sophie Gromb, l'une des expertes intervenues au cours de l'instruction du dossier Bettencourt. Cornebarrieu (Haute-Garonne), janvier 2004 (Photo Georges Gobet. AFP)
par AFP
publié le 17 juin 2013 à 13h04

Le parquet général de la Cour de cassation préconise le dessaisissement du juge Jean-Michel Gentil et des deux autres magistrats qui instruisent le dossier Bettencourt, lors de l’examen d’une requête déposée au nom de sept mis en examen, a indiqué lundi  une source proche du dossier.

La plus haute juridiction française doit examiner cette requête mardi après-midi, à la lumière de faits nouveaux, principalement la révélation de liens privilégiés entre le juge Gentil et l'une des expertes intervenues au cours de l'instruction. Fin mai, Le Parisien indiquait que Sophie Gromb, l'un des experts ayant rédigé l'expertise concluant à l'état de faiblesse de l'héritière du géant des cosmétiques L'Oréal, Liliane Bettencourt, depuis septembre 2006, avait été témoin au mariage du juge Jean-Michel Gentil en 2007.

Les juges ont terminé leur enquête et transmis le dossier fin mars au parquet de Bordeaux pour avis, avant de décider d’un éventuel renvoi en procès des mis en examen, dont Nicolas Sarkozy.

Avant l’examen de la demande de dessaisissement, les mis en examen avaient déposé une demande de suspension de l’instruction, qui a été refusée, le 5 juin, par la Cour de cassation. Outre la décision de la Cour de cassation, les conseils des sept mis en examen attendent également une audience devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Bordeaux, le