Menu
Libération
actualisé

Meurtre d'Agnès Marin : le procès s'ouvre à huis clos

Article réservé aux abonnés
Matthieu, 19 ans, assassin et violeur présumé de la collégienne de 13 ans au Chambon-sur-Lignon, comparaît aujourd'hui devant les assises de Haute-Loire.
Marche blanche organisée en novembre 2011 pour Agnès Marin, collégienne de 13 ans assassinée. Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), 2011. (Photo Philippe Desmazes. AFP)
par AFP
publié le 18 juin 2013 à 10h47
(mis à jour le 18 juin 2013 à 11h52)

L’audience concernant le viol et l’assassinat d’Agnès Marin, la collégienne de 13 ans retrouvée calcinée en novembre 2011 au Chambon-sur-Lignon, s’est ouverte mardi à huis clos devant les assises des mineurs de Haute-Loire, la cour ayant refusé la publicité des débats.

L'accusé, aujourd'hui âgé de 19 ans, est également jugé pour le viol sous la menace d'une arme d'une amie de 16 ans, dans le Gard, en août 2010. Matthieu est entré dans le box à 9 heures. Mince, de petite taille, vêtu d'un costume noir et portant des lunettes, il s'est tenu la tête rentrée dans les épaules, moue boudeuse sur le visage. Invité à décliner son identité et son «dernier domicile connu», le garçon a hésité un instant, donnant le nom du village de ses parents dans le Gard.

Après l'annonce de sa décision, la cour a fait sortir le public pour entamer les débats, avec la lecture de l'ordonnance de mise en accusation et l'examen de la personnalité de Matthieu M. L'avocate générale, Jeanne-Marie Vermeulin, avait réclamé un procès public, souhaitant éviter «un procès parallèle dans la salle des pas perdus», et rappelant qu'une partie des débats porterait «sur la responsabilité que pourrait encourir l'institution judiciaire» da