De mauvais résultats académiques...
Avec 83,3 % de réussite au bac 2012, contre 84,8 pour le reste de la France métropolitaine, l'académie d'Orléans-Tours pointe à la 22e place nationale. «On a vu des inspecteurs débouler et nous expliquer qu'on avait des résultats pas bons» explique David Rivaud, cosecrétaire du syndicat Sud-Education 37. Cette grille d'évaluation aurait alors été proposée aux enseignants pour les aider à «penser positif» pour leur notation et faire preuve d'indulgence lors des oraux. Cela dépasse les habituelles consignes de «bienveillance» ou de «valorisation» auxquels les enseignants ont droit chaque année juste avant les épreuves. Et si, par hasard, les enseignants de français ont pu noter sec l'année dernière, il faut regarder du côté du «niveau des élèves», ou alors «des consignes de notation» des années précédentes, explique-t-il.
Interrogé sur le sujet, la secrétaire académique du Snes, principal syndicat de l'enseignement secondaire, Emmanuelle Kraemer, parle de «logique managériale poussée par l'obsession du classement». De son côté, la responsable nationale du secteur lycée du même syndicat, Valérie Sipahimalani, évoque une initiative locale «stupide et inacceptable».
Un simple document technique ?
Pour éviter les trop grands écarts de notation d'une copie à l'autre, les enseignants sont en effet soumis, en amont de l'examen, à une commission d'harmonisation des critères de notation, moment pendant lesquels ils reçoivent régulièrement des consignes de correctio