L’alerte lancée par l’Agence du médicament (ANSM) pour une possible erreur de conditionnement de boîtes de diurétique Furosémide, suspectées de contenir du somnifère est levée, a annoncé jeudi sur Europe 1, Dominique Maraninchi, directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament.
«Il y a fin d'alerte, 800 000 personnes prennent du Furosémide, elles doivent continuer leur traitement», a-t-il déclaré. «Nos analyses faites sous contrôle de la police n'ont pas montré de comprimé suspect, c'est rassurant. Fin de l'alerte, poursuite des investigations et pas de surmédiatisation», a-t-il insisté.
«Maintenant, nous savons que ceux qui ont pris du Furosémide Teva n'étaient pas en danger, qu'on a eu un phénomène isolé» a-t-il dit. Il a rappelé que le Furosémide n'est pas un médicament anodin. «Si on ne le prend pas, à ce dosage, on risque un œdème pulmonaire.»
«Ma mère prenait ce traitement, la moyenne d'âge est de 75 ans, 25% des patients ont 85 ans, parfois dans des situations de survie maintenue par le Furosémide. Des personnes sont mortes en prenant du Furosémide, pas à cause du Furosémide, bien heureusement», a-t-il conclu.
Aucun comprimé de somnifère n’a été décelé dans près de 3 000 boîtes du diurétique Furosémide Teva examinées après l’alerte lancée le