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Libération

Levée partielle du huis-clos au procès du Chambon-sur-Lignon

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La justice a accepté d'ouvrir au public les débats de jeudi et vendredi lors du procès pour le viol et le meurtre d'Agnès, 13 ans, en novembre 2011.
par AFP
publié le 20 juin 2013 à 17h06

La cour d’assises des mineurs de Haute-Loire a décidé jeudi de lever partiellement le huis clos qui avait été décidé lundi au début du procès du jeune homme de 19 ans, jugé pour le viol et l’assassinat en novembre 2011 d’Agnès, une collégienne de 13 ans, au Chambon-sur Lignon.

Cette décision, qui ne vaut que pour les débats de ce jeudi après-midi et de vendredi matin, a été prise à la demande de Me Valérie Devèze, l’avocate d’une précédente victime de Matthieu, violée sous la menace d’une arme en août 2010 dans le Gard. La levée partielle du huis clos concerne notamment les auditions ce jeudi du directeur du collège-lycée Cévenol du Chambon-sur-Lignon, Philippe Bauwens, et de son adjoint. Agnès et Matthieu étaient tous deux internes dans cet établissement privé sélect au moment des faits.

Vendredi matin, ce sera au tour du directeur de la Protection judiciaire de la jeunesse, en charge du suivi de Matthieu lorsqu’il était dans cet établissement, Jean-Louis Daumas, d’être entendu. La presse ne sera toutefois pas admise dans la salle d’audience et devra suivre les débats dans une salle annexe, équipée d’un écran géant.

Me Francis Szpiner, l'avocat de la famille d'Agnès Marin, s'est félicité de la décision de la cour. «Je remercie la première victime de l'accusé. Elle accepte que la partie qui ne la concerne pas soit en partie publique, avec la difficulté que parfois les deux affaires s'imbriquent», a-t-il dit. «C'est déjà une fenêtre qui va s'ouvrir. Nous nous en réj