Le plan de sauvetage annoncé jeudi à la SNCM, qui prévoit la suppression de plus de 500 emplois, est «dommageable pour l'économie portuaire» et «pourrait conduire rapidement au naufrage de l'entreprise si cette décision n'est pas accompagnée d'un plan de redressement sérieux», a estimé vendredi le premier adjoint au maire de Marseille, Roland Blum (UMP).
«Le plan présenté en conseil de surveillance ce jeudi 20 juin porte en lui inquiétude et interrogations. A ce jour, rien sur le futur développement de l'entreprise et l'ouverture de nouvelles lignes», pointe dans un communiqué l'élu, chargé de l'expansion économique et du développement du port.
«S'il est certes prévu quatre nouveaux navires, aucune information n'a été donnée sur leur mode de financement. L'Etat reste discret sur le financement du volet social et ne semble pas disposé à faire d'efforts sur le service public de continuité territoriale, alors qu'il en est le seul financeur», a ajouté le maire de la cité phocéenne. «Et surtout le gouvernement reste muet sur l'actionnariat de l'entreprise et le nécessaire maintien de la Caisse des Dépôts dans le capital de la SNCM, seul élément de nature à crédibiliser dans tout plan de redressement de l'entreprise, son engagement. Afin de clarifier la situation, l'Etat devra