La dernière décennie a été faste pour les propriétaires et les professionnels de l’immobilier. Entre 2001 et 2011, les loyers se sont envolés. Pendant la même période, les locataires cherchant à se loger se sont vus imputer des frais d’agence toujours plus élevés, notamment en Ile-de-France. Aujourd’hui encore, c’est le propriétaire qui décide de recourir au service d’une agence pour trouver un locataire, mais au final c’est souvent ce dernier qui règle la note. Sans compter les marchands de listes qui ont fleuri partout : contre payement d’une somme forfaitaire de 150 à 450 euros, ils promettent de fournir une liste de logements à louer, qui se révèle souvent périmée (appartements déjà loués), ou contient parfois des offres locatives dans des immeubles insalubres où personne n’a envie d’habiter.
Confortablement. Selon une étude publiée récemment par l'UFC-Que choisir et l'Association des responsables de copropriété (Libération du 29 mai), les syndics qui gèrent les immeubles collectifs, ont eux aussi multiplié les astuces pour majorer confortablement leurs honoraires. Le projet de loi de Cécile Duflot, baptisé Alur (pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) et qui encadre les loyers, ainsi que les tarifs des professionnels de l'immobilier, suscite sans surprise une fronde dans ce secteur qui a sacrément