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Affaire Bettencourt : court répit pour Nicolas Sarkozy

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L'affaire Bettencourtdossier
Justice. Le parquet a accordé vendredi un non-lieu à l’ex-président et trois autres personnes accusées «d’abus de faiblesse» sur la milliardaire.
publié le 28 juin 2013 à 21h56

Le parquet de Bordeaux a officialisé vendredi sa position, qui avait déjà fuité dans la presse début avril, sur le volet «abus de faiblesse» de l'affaire Bettencourt, le point de départ et donc le cœur du dossier. Nicolas Sarkozy peut souffler - provisoirement, car en définitive les juges d'instruction Gentil, Ramonatxo et Noël trancheront -, puisque le parquet a requis un non-lieu en sa faveur «en l'absence de charges». L'ancien chef de l'Etat est soupçonné d'avoir rencontré à plusieurs reprises la milliardaire Liliane Bettencourt et d'avoir abusé de sa situation psychologique fragile pour obtenir d'elle le financement de sa campagne électorale de 2007. Sarkozy avait été mis en examen le 21 mars au terme de quatre confrontations, parfois très tendues, avec le juge d'instruction Jean-Michel Gentil. L'ancien président avait tenté de convaincre le magistrat qu'il n'avait rencontré la milliardaire qu'à une seule reprise, le samedi 24 févier 2007, alors que le juge Gentil est convaincu que d'autres rendez-vous ont eu lieu. Thierry Herzog, l'avocat de Nicolas Sarkozy, n'a pas tardé à affirmer que malgré «les calomnies la vérité finit toujours par triompher».

«Partialité». Ces réquisitions ont fait depuis plusieurs semaines l'objet d'une polémique autour de leur auteur, le procureur Claude Laplaud. Plusieurs sources au sein de la magistrature ont affirmé qu'il s'est rallié à la thèse du procureur général de la cour d'appel de