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Décryptage

A Guérande, guerre des nerfs autour de l'accueil des gens du voyage

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La démission du maire pour protester contre l'installation illicite d'un groupe de gens du voyage sur sa commune illustre la complexité de la gestion des grands rassemblements estivaux.

Dans un campement à Strasbourg en 2012. (Photo Frédérick Florin. AFP)
Publié le 10/07/2013 à 12h17, mis à jour le 10/07/2013 à 15h01

Avec l'été reviennent les polémiques autour des grands rassemblements estivaux de gens du voyage. Après les amalgames de Christian Estrosi le week-end dernier, qui ont entraîné une plainte de SOS Racisme, voici la lettre de démission de Christophe Priou, député-maire de Guérande (Loire-Atlantique). Ce dernier entend ainsi souligner son «impuissance» face à l'installation illicite d'une centaine de caravanes sur un terrain de foot municipal. Un coup d'éclat médiatique qui semble avoir porté ses fruits : une ordonnance d'expulsion a été délivrée mardi soir par le tribunal de Nantes. Cependant, l'édile UMP de la ville de Loire-Atlantique se défend d'avoir voulu embrayer sur les déclarations d'Estrosi ; et malgré quelques similarités, le contexte local apparaît effectivement différent.

Un «beau terrain» ou un «terrain plein de bosses»

Dimanche, 150 familles de tsiganes évangéliques investissent les terrains d'entraînement attenant au stade Jean-Ménager de Guérande. Tant pis pour la «fête du jeu» organisée par le conseil municipal des adol