Des jeunes ont-ils voulu profiter de la confusion provoquée par le déraillement du train Paris-Limoges vendredi pour tenter de piller voyageurs et secouristes à Brétigny-sur-Orge? Le syndicat policier Alliance l’affirme, mais les secouristes n’ont rien vu de tel et les autorités démentent.
Sur Europe 1, une déléguée du syndicat de police Alliance avait fait état vendredi soir de la présence un quart d'heure après la catastrophe d'un groupe de jeunes «qui semblent porter secours aux victimes» mais les policiers sur place «se rendent compte que ces individus sont présents pour dépouiller les victimes et notamment les premiers cadavres».
Ces accusations ont provoqué les réactions indignées de quelques responsables politiques à droite et à l’extrême droite. Le délégué général de l’UMP, Eric Ciotti a dénoncé «des agressions barbares» contre les victimes et les secouristes, tandis que le député UMP Lionnel Luca s’en prenait sur Twitter à «des attitudes scandaleuses de voyous charognards». Le FN a pointé des «comportements abjects et immoraux».
Sur place, les secouristes de la Croix-Rouge intervenus n'ont pas vu de pillage. «Nos équipiers n'ont rencontré aucun problème avec des badauds. Il n'y a pas eu d'agressions, nous avons travaillé de façon tout à fait normale», a déclaré à l'AFP Jean-François Riffaud, le directeur de la communication de la Croix-Rouge qui était à Brétigny vendredi. Quelques 90 «équipiers» de la Croix-Rouge, ont été mobilisés «à partir de 18