L'heure d'arrivée des premiers CRS sur les lieux de l'accident ferroviaire de Brétigny, une heure et demie après les secours, «ne colle pas» avec la description d'un rapport policier faisant état de vols d'effets appartenant aux victimes, a indiqué à l'AFP une source préfectorale vendredi.
Selon cette source préfectorale de l'Essonne, une première moitié de la CRS 37 dont l'intervention est relatée dans le document révélé jeudi par Le Point et auquel l'AFP a eu également accès, est arrivée vers 19 heures soit une heure et demie après l'arrivée des premiers secours qui étaient sur place entre 17h25 et 17h30. «Ça ne colle pas» avec la description «de scènes de pillage qui n'existent pas», a insisté cette source, précisant que la seconde partie de la CRS est arrivée à 20h23.
«Les scènes de pillage n’existent pas»
Les auteurs d'un document relatant l'intervention de la CRS 37 écrivent qu'«à leur arrivée» ce 12 juillet, ses hommes «devaient repousser des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la protection des véhicules de secours en leur jetant des projectiles». «Certains de ces fauteurs de troubles avaient réussi à s'emparer d'effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes», poursuit ce texte qui ne précise pas l'heure d'arrivée des CRS ni s'ils ont assisté à ces vol