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Décryptage

Brétigny : «Pour moi c’était une évidence, il fallait que j’aide»

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Déraillement d'un train à Brétigny-sur-Orgedossier
Des informations contradictoires circulent sur l’attitude de jeunes juste après l’accident.
publié le 19 juillet 2013 à 22h16

La polémique autour des incidents de Brétigny-sur-Orge ne faiblit pas. Le rapport relatant l'intervention des CRS révélé jeudi soir par Le Point.fr a relancé la controverse. Selon ce document, les policiers de la CRS 37, au moment de leur arrivée, auraient eu à «repousser des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la protection des véhicules de secours en leur jetant des projectiles». Sans préciser l'heure d'arrivée des CRS, le rapport avance également que «certains de ces fauteurs de troubles [auraient] réussi à s'emparer d'effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes». Vendredi soir, le parquet d'Evry recensait quatre plaintes pour vol. Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, députée UMP de l'Essonne, «le gouvernement doit s'expliquer». Une enquête devra confronter les versions des différentes parties.

La version d’Alliance

Le 12 juillet, quelques heures après l'accident, une déléguée d'Alliance (syndicat de gardiens de la paix, proche de la droite) évoquait la présence d'un groupe de jeunes «qui sembl[aient] porter secours aux victimes» mais dont l'intention étaient de «dépouiller les victimes et notamment les premiers cadavres». Ces accusations, pourtant démenties par les secouristes de la Croix-Rouge, avaient entraîné une première vague de réactions indignées. Jeudi, Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d'Alliance, a renchéri : «Si la synthèse des