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Violences à Trappes : quatre personnes placées en détention

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Elles seront jugées lundi pour leur participation aux heurts qui ont opposé policiers et habitants du quartier, vendredi soir. La nuit dernière, Les incidents se sont poursuivis.
par AFP
publié le 19 juillet 2013 à 23h40
(mis à jour le 21 juillet 2013 à 19h41)

Si les violences urbaines ont baissé d’un cran par rapport à vendredi, des incidents ont tout de même émaillé la nuit de samedi à dimanche. Une vingtaine de véhicules ont été incendiés à Trappes et dans des villes alentours, à Guyancourt et Maurepas. A cela il faut ajouter à Elancourt un véhicule sérigraphié de la police, stationné non loin du commissariat, partiellement brûlé par un cocktail molotov.

A Trappes, une voiture a foncé sur des policiers qui ont réussi à l’éviter. Pris en chasse par un hélicoptère, le ou les auteurs n’ont pas été retrouvés, selon ces sources.

A Trappes toujours, un groupe d’une cinquantaine de personnes a pris à partie les forces de l’ordre avec des tirs de mortiers de feux d’artifice et en leur jetant des pierres.

Quatre jeunes hommes ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Trappes, où la situation était calme dimanche matin aux abords du commissariat, selon un journaliste de l’AFP sur place. Une dizaine de fourgons de CRS encadraient le bâtiment de la police.

«Un dispositif de sécurité conséquent sera maintenu jusqu'à ce que le calme revienne de manière pérenne», a annoncé le ministre de l'Intérieur Manuel Valls dans un communiqué.

Les renforts de police seront maintenus dans le quartier des Merisiers, classé zone urbaine sensible (Zus), «tant que nous sentirons des menaces», a souligné samedi le préfet Erard Corbin de Mangoux, tout en appelant les habitants «au calme» et à «la retenue».

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