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Portrait

Un retour sur la scène publique côté cour

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Apparitions à Cannes et Roland-Garros, consulting… DSK s’efforçait de revenir petit à petit aux affaires. Jusqu’à la décision des juges lillois.
publié le 26 juillet 2013 à 22h36

Sur quel mode sera jouée la prochaine apparition publique de Dominique Strauss-Kahn ? Style chic et décontracté, chemisette et rires de connivence, comme en juin à Roland-Garros ? Ambiance glam sexy, au bras d’une compagne en robe très ajourée, comme sur le tapis rouge du dernier Festival de Cannes ? Ou bien simplement en grand ponte de l’économie, costume-cravate sur mesure, enchaînant les conférences lucratives au Kazakhstan, Royaume-Uni, Ukraine, Corée du Sud ?

Quel que soit le programme, la prochaine étape de son repositionnement progressif dans la sphère publique, il se peut que le cours en soit légèrement modifié par son renvoi devant le tribunal correctionnel de Lille.

Déménagement. Après l'abandon des poursuites pénales dans l'affaire du Sofitel de New York, le 23 août 2011, puis l'accord financier avec la femme de chambre Nafissatou Diallo, Dominique Strauss-Kahn avait, selon l'expression de ses proches, «repris le cours de sa vie».

Un déménagement, de la plage des Vosges au quartier Montparnasse, une séparation d’avec sa femme Anne Sinclair, après une relation de vingt-trois ans (le divorce a été prononcé en mars, et DSK n’aurait récupéré «que» 200 000 euros sur les 4 millions que valait leur appartement commun, possible dédommagement des sommes engagées par son épouse pour sa défense). Privé désormais de son soutien financier, DSK a fondé sa société de conseil, Parnasse, nom évoquant, au choix, son nouveau quartier ou la