Le 12 août, à Franconville. Photo Bruno Charoy pour Libération
«Allez, vous êtes prêts ? On va faire l'étoile de mer. On écarte, les bras, les jambes, les doigts et on met la tête dans l'eau! 1...2...3...». Plouf. Dix heures du matin. Malgré les vacances, comme tous les jours, ils sont une dizaine avoir fait le déplacement à la piscine de Franconville (Val-d'Oise.)
Armés de frites en mousse aux couleurs pastel, attentifs aux consignes du maître-nageur, ils ne sont pas vraiment là pour s'amuser, mais pour prendre un cours de natation. « Et on lève un bras, et on lève l'autre bras, on regarde vers le ciel», scande le maître-nageur. Ces jeunes Franconvillois sont des nageurs débutants, et suivent ce cours gratuitement, grâce à l'opération «Savoir nager». Cette campagne, organisée dans tout l'Hexagone par le ministère des Sports et la Fédération française de natation, a pour ambition d'apprendre à nager aux enfants de 7 à 12 ans, issus de milieux défavorisés.
«C'est quand même dur»
«L'idée est d'accueillir gratuitement ces enfants pendant quinze séances l'été, pour qu'ils progressent au maximum», explique Paul Faria, chargé de l'événement à la piscine de Franconville. «Ce sont des enfants qui partent peu en vacances, qui ont peu l'occasion de se baigner, poursuit le responsable. Nous faisons attention à ce que les élèves soient présents à tous les cours pour que l'enseignement soit efficace.» A l'inscription au stage, une caution de 15 euros est demandée aux p