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Libération

Une manifestation d'anti-corridas dégénère dans les Landes

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Les organisateurs et les manifestants se rejettent mutuellement la faute des incidents qui ont blessé huit personnes samedi soir, dont une gravement.
par AFP
publié le 25 août 2013 à 17h47

Une manifestation d’anti-corridas d’une rare virulence lors d’une novillada à Rion-des-Landes (Landes) s’est terminée dans la confusion samedi soir avec huit manifestants blessés dont un gravement lors de l’évacuation par les forces de l’ordre.

Au lendemain des faits, les manifestants mettent en cause les gendarmes et les organisateurs et se préparaient dimanche à déposer des plaintes mutuelles.

Déjà samedi, après l’envahissement des arènes par les manifestants, membres d’Animaux en péril, du CRAC Europe et de la Fondation Brigitte Bardot, une enquête judiciaire a été ouverte par le procureur de Dax pour déterminer les circonstances dans lesquelles un homme a été blessé gravement.

Âgé d'une soixantaine d'années, ce militant anti-corrida a subi, dans des conditions que l'enquête va chercher à éclaircir, un fort traumatisme crânien. Transporté par hélicoptère au CHU de Bordeaux et placé dans un coma artificiel dont il est sorti dimanche matin, son pronostic vital n'est «pas engagé», a indiqué à l'AFP le vice-président du CRAC Europe, Jean-Pierre Garrigues.

«La famille d'Alain va déposer plainte contre le responsable des arènes qui a donné un coup de poing dans la nuque et des coups au sol. On a les photos», a assuré M. Garrigues.

Samedi, le porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, Christophe Marie, avait assuré que le manifestant avait été «projeté par les gendarmes». Il est revenu dimanche sur ses déclarations. «L'agresseur n'est pas un gendarme