A la rentrée, 20% des écoles primaires passent à la semaine de quatre jours et demi. Selon une enquête du principal syndicat du primaire, le Snuipp, cette réforme, qui a suscité de nombreuses résistances, se met en place dans un certain capharnaüm. Sébastien Sihr, son secrétaire général, a aussi pointé hier des inégalités entre les communes riches, pouvant financer des activités durant les heures de classe libérées, et les communes pauvres, proposant de la garderie.
Que dit la réforme ?
En 2008, le ministre de l’Education, Xavier Darcos, avait supprimé l’école le samedi matin et généralisé la semaine de quatre jours. Les enfants, de la maternelle au CM2, s’étaient retrouvés avec de lourdes journées de six heures et des semaines hachées. Un cas unique en Europe, où la plupart des écoliers travaillent sur quatre jours et demi, voire cinq. L’objectif est de revenir à un rythme plus respectueux de l’enfant, avec des apprentissages étalés dans la semaine. Dans les écoles aux nouveaux rythmes, la semaine inclura le mercredi matin. Les enfants ne pourront pas avoir plus de cinq heures et demie de cours quotidiens et la pause du midi ne pourra pas être inférieure à une heure et demie. Finissant plus tôt, les écoliers auront des activités prises en charge par les communes.
Quels sont les dispositifs ?
Cela ressemble à un patchwork. Si vous habitez Paris ou Hirson, dans l’Aisne, votre enfant ira en classe le mercredi matin, finira deux fois par semaine à 15 heures et se verra alors proposer des activités jusqu’à 16 h 30. Si vous vivez