L’inconnue de l’hôpital psychiatrique de Thuir (Pyrénées-Orientales) a été reconnue par sa famille après l’appel lancé en fin de semaine dernière, a annoncé mardi le centre hospitalier dans un communiqué.
L'appel à témoins lancé par Sarah Mastouri, le nom fourni par la jeune femme, «a permis de recueillir des témoignages de sa famille qui ont pu être vérifiés par les services de la Police aux Frontières et de la Gendarmerie», indique l'hôpital sans préciser le nom de la famille, ni sa localisation.
Une femme domiciliée à Reims avait appelé en début de semaine les enquêteurs pour dire qu’elle était sa mère, et d’autres membres de la famille avaient appuyé ses dires en transmettant des photographies très ressemblantes de la malade. La jeune femme, hospitalisée depuis fin janvier, affirme s’appeler Sarah Mastouri et être née en Algérie le 4 juillet 1984.
Selon les témoins cités lundi par la gendarmerie, son prénom ne serait pas «Sarah», elle ne serait pas née en Algérie, mais aurait une ascendance réunionnaise. De même, elle serait née dans les années 1990 et non pas en 1984.
L’hôpital psychiatrique avait tenté en vain depuis janvier de confirmer ses dires : elle assure avoir passé son bac scientifique à Perpignan, avant de poursuivre des études de sociologie à Lyon. Contactés tour à tour, l’assurance maladie, Pôle emploi, le ministère des Affaires étrangères, le consulat d’Algérie n’avaient pas trouvé de trace de la jeune femme dans leurs archives.
La jeune femme