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Libération
De notre correspondant

Le fils du directeur sportif de l'OM abattu à Marseille

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Adrien Anigo, 30 ans, a été tué ce jeudi après-midi dans le XIIIe arrondissement de Marseille. Il était impliqué dans une affaire de braquages qui doit passer aux assises.
publié le 5 septembre 2013 à 18h24
(mis à jour le 5 septembre 2013 à 18h32)

Le fils aîné de José Anigo, ancien minot et directeur sportif de l'Olympique de Marseille, a été tué ce jeudi après-midi dans les quartiers Nord, au volant d'une Twingo. Il circulait sans papiers d'identité. Vers 15h45, deux hommes sur un scooter de forte cylindrée se sont portés à sa hauteur et ont ouvert le feu, le tuant sur le coup. Une véritable «exécution», souffle un proche de l'enquête.

Adrien Anigo, 30 ans, semblait s'être rangé après avoir été pris dans une affaire de casses de bijouteries, en 2006 et 2007, dans les régions marseillaise et nimoise. Douze établissements avaient été dévalisés entre 2006 et 2007 (plus une tentative), pour environ 1,5 million d'euros de butin. La bande travaillait assez brutalement, cassant les vitrines à la masse. Après un premier méfait, la prise d'otage d'employés de la Poste en septembre 2006 pour un gain de 20 000 euros, un témoin avait relevé l'immatriculation d'une voiture, louée par Adrien Anigo. Ce dernier avait été placé sur écoute.

En 2007, après un dernier casse à Pertuis, les enquêteurs ont arrêté deux des auteurs, puis un troisième, et le fils Anigo. Ils ont été libérés en février et mars 2010 sur une erreur de procédure, leur mandat de dépôt n'ayant pas été renouvelé. L'un des auteurs présumés avait été abattu peu après par des policiers espagnols, après une tentative de casse à Alicante. Le fils Anigo, de son côté, s'était semble-t-il rangé, avait deux enfants, tenait un magasin de sport.

L'instruction, qui a duré