Cécile Viallon est la coprésidente de l'association Eco habitat groupé, une association de groupes vivant en habitat participatif née dans les années 70, recréée au début des années 2000. Elle est également membre de la toute nouvelle «Coordin-action», coordination des associations d'habitat groupé qui s'est organisée à l'occasion du vote de la loi Alur pour appuyer son adoption. Elle organise, les 19 et 20 octobre prochains, les journées portes ouvertes de l'habitat participatif. Pour elle, il était temps de remédier à cette carence française.
Pourquoi donner un statut juridique spécifique aux logements dits «participatifs» ?
Jusqu’alors, l’habitat participatif a été l’œuvre de groupes pionniers qui ont su se débrouiller en créant le concept de propriété collective alors que la loi était essentiellement conçue pour encadrer la propriété privée. En l’absence d’un cadre juridique clair, il a fallu beaucoup de ténacité à ces associations d’habitants, des années durant, pour se débrouiller avec les outils juridiques existants, peu adaptés à l’habitat participatif. La nouvelle loi logement, dite loi Alur, présentée en ce moment à l'Assemblée par la ministre du Logement, Cécile Duflot, vient combler une c