Michel Bouchareissas, qui fut à la pointe dans les années 1980 du «combat pour l'école laïque» et adversaire déterminé de l'enseignement privé, est décédé vendredi à l'âge de 81 ans, a annoncé samedi l'Unsa-Education. Né le 10 mars 1932, Michel Bouchareissas avait entamé une carrière d'institueur en 1953, avant de devenir dix ans plus tard secrétaire départemental du Syndicat national des instituteurs (devenu le SE Unsa en 1992), puis membre du bureau national et du secrétariat permanent.
Michel Bouchareissas avait été ensuite directeur de «l’école libératrice» de 1977 à 1982, avant d’occuper le poste de secrétaire général du Comité national d’action laïque (Cnal) de 1980 à 1987. Chargé de mission au cabinet de Roger Bambuck, secrétaire d’État aux sports de 1988 à 1990, il avait été nommé inspecteur général de la Jeunesse et des Sports de 1991 à 1997. Tout au long de la querelle scolaire, qui opposa au milieu des années 80 les tenants de «l’Ecole libre» (enseignement privé) à ceux de l’école laïque, Michel Bouchareissas resta un porte-parole déterminé du camp laïc et un adversaire acharné de l’école privé.
L'Unsa Education a salué «le héraut - et le héros - du combat pour la construction d'un grand service public, laïque et démocratique, d'éducation dans lequel il avait mis toute son énergie, la force de convictions fortement affirmées, la vigueur de sa plume et ses dons exceptionnels d'orateur». Michel Bouchareissas était l'auteur de «L'heure laïque» (éditio