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Libération

Deux familles sans domicile finalement hébergées

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publié le 16 septembre 2013 à 21h26

Les deux familles sans domicile hébergées depuis quatre nuits au collège Henri-Barbusse de Vaulx-en-Velin, dans la banlieue de Lyon (Rhône), ont décidé hier soir d’accepter la proposition de relogement de la préfecture.

Les offres qui leur ont été faites sont précaires et lointaines au regard du lieu de scolarisation de leurs enfants. L'administration a proposé, à l'une, une chambre dans un hôtel à Irigny, à 19 km de là. L'autre devait être hébergée dans un foyer d'urgence géré par l'association Notre-Dame-des-Sans-Abris dans le VIIe arrondissement de Lyon. Dans les deux cas, cela pose des problèmes pour aller jusqu'au collège.

La première de ces deux familles, composée d'un couple et de deux enfants, est de nationalité algérienne. Après avoir été déboutée de sa demande de droit d'asile, elle a obtenu une carte de séjour d'un an pour raisons médicales, la mère étant malade. L'autre famille se compose d'une femme de nationalité comorienne, mère de deux enfants nés à Mayotte. «La situation de ces deux familles illustre l'indécision de l'Etat sur la question des déboutés du droit d'asile : il ne les régularise pas, il ne les éloigne pas toujours», pointe Pierre Henry, directeur général de France Terre d'Asile. «Du coup, les déboutés se retrouvent dans la plus grande précarité et sont laissés parfois à la charge des collectivités locales». Depuis plusieurs semaines les deux familles dormaient dans la rue, ou chez des connaissances. «Elles ont par