Les candidats à l’examen d’entrée à l’école des avocats de Toulouse vont devoir repasser l’une des épreuves, annulée à cause d’incidents d’origine urinaire.
En cause: l’interdiction formelle faite aux candidats de sortir avant d’avoir remis leur copie. En jeu: la lutte contre les fraudes au téléphone portable.
Le 18 septembre, la pression est devenue trop forte pour certains aspirants avocats pendant les cinq heures d’épreuve de raisonnement juridique. Un étudiant a fait le siège de la chaire pour obtenir le droit d’aller aux toilettes; une autre, n’y tenant plus, a abandonné l’épreuve et est partie en pleurant, a raconté un des surveillants.
Celui-ci a pris sur lui de laisser sortir des étudiants, selon l'université. Dans la presse locale, il a invoqué un souci «d'humanité», alors que l'autorité avait une attitude «pitoyable».
Il a «outrepassé ses prérogatives», a répondu le président du jury, Bertrand de Lamy, «ce qui a créé des troubles et une rupture d'égalité entre les étudiants». L'université a donc annulé l'épreuve, que les étudiants repasseront le 5 octobre.
Des étudiants ont exprimé leur désarroi en faisant valoir qu'ils bûchaient l'examen depuis des mois et que certains avaient payé cher une «prépa'» privée.
Mais le règlement est formel: «Toute sortie en cours d'épreuve est interdite. Exceptionnellement, les candidats dont l'état de santé le nécessite peuvent être autorisés à sortir», à condition d'avoir produit un ce