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La généralisation du tiers payant agace certains médecins libéraux

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Des syndicats dénoncent la mesure annoncée dans les colonnes de «Libération» par la ministre de la Santé, Marisol Touraine.
Marisol Touraine le 18 septembre 2013 à Paris (Photo Eric Feferberg. AFP)
publié le 23 septembre 2013 à 13h49

Voilà une mesure qui a le mérite d'être  compréhensible. Dans l'univers compliqué de l'Assurance maladie et le maquis des remboursements, l'annonce, ce matin dans Libération, par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, de «la généralisation du tiers payant chez le médecin d'ici à 2017», a en effet cette grande qualité : tous les assurés sociaux voient immédiatement ce que cela veut dire. Le tiers payant permet de ne pas avancer l'argent d'une consultation. Celle-ci est remboursée directement au médecin par l'assurance maladie et la complémentaire. Qui plus est, en présentant cette mesure comme l'une des plus emblématiques de la nouvelle stratégie nationale de santé du gouvernement pour un meilleur accès aux soins, Marisol Touraine donne un signal à sa gauche.

«Dès la fin de l'année prochain, a expliqué la ministre, le tiers payant sera ainsi possible pour les ménages aux revenus modestes, et les bénéficiaires de l'aide à la complémentaire santé.» Cette mesure concernera l'ensemble de la médecine de ville, les consultations chez les médecins du secteur 1 (ne pratiquant pas de dépassement d'honoraires) et du secteur 2 dès lors que les mutuelles prendront en charge le dépassement d'honoraire. La ministre a insisté, ce lundi matin lors d'une conférence de presse, sur