L'opération est lancée en grande pompe. Pendant une semaine, du 23 au 29 septembre, le dispositif «Flash test» cible les populations les plus exposées au VIH en en Île-de-France. Dans plus de 100 lieux d'accueil (quartier gay, sortie de métro, sauna, lieux de rencontre…), des personnels formés proposent dans un camion, hors du milieu hospitalier, le Test rapide d'orientation diagnostique (Trod). Un test gratuit, «rapide et fiable» effectué à partir d'une goutte de sang prise au bout du doigt.
Après quinze minutes d’entretien pour parler prévention notamment, le dépisté obtient le résultat du test et peut, s’il est positif, se faire accompagner dans ses démarches médicales. L’enjeu est de taille : chaque année, plus de 6 000 nouvelles infections au VIH sont découvertes en France.
«L'objectif est d'aller chercher les populations les plus exposées et de banaliser le dépistage. Le reste de l'année nous allons dans différents endroits pour habituer les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes, les migrants, les usagers de drogue et autres à se faire tester. Cette semaine, le rythme est beaucoup plus soutenu avec 1 000 heures d'action dans toute la région», explique Stephen Karon, coordinateur du projet qui regroupe plus de 80 associations. Comme pour le Sidaction ou Solidays, les journalistes sont présents