Les nouveaux rythmes scolaires passent mal dans la capitale. Hier, le responsable parisien du principal syndicat du primaire, le SNUipp, a estimé que la mise en place des quatre jours et demi était une «catastrophe». Il n'a pas écarté de nouvelles actions, voire une demande de suspension du dispositif au risque de déstabiliser encore plus les enfants en cours d'année. «De toute façon, ça ne pourrait pas être pire», a-t-il expliqué.
Le SNUipp a été le fer de la lance de la mobilisation massive, l’hiver dernier, des professeurs des écoles parisiens contre le passage aux quatre jours et demi. Alors que Lyon, Marseille, Lille ou encore Bordeaux ont choisi d’attendre septembre 2014 pour abandonner la semaine de quatre jours, Paris est la seule très grande ville à se lancer dès cette rentrée. Afin d’alléger les journées de classe, les enfants finissent le mardi et le vendredi à 15 heures, et peuvent ensuite s’inscrire à des activités périscolaires gratuites jusqu’à 16h30. Ils ont par ailleurs désormais cours le mercredi matin.
Jérôme Lambert, le responsable du SNUipp parisien qui donnait hier une conférence de presse, a décrit une situation quasi apocalyptique dans les écoles de la capitale – des enfants chamboulés qui ne savent plus quel jour on est, des enseignants chassés de leurs classes pour les activités périscolaires et qui les retrouvent le lendemain tout en désordre, des locaux sales car le personnel n’a plus le temps de nettoyer correctement, des directeu