«Catastrophe», «Non à ces rythmes scolaires, l'école mérite une vraie ambition», etc. Ainsi, grondent des enseignants parisiens derrière la banderole du principal syndicat du primaire, le Snuipp. «Report», somme de son côté le président de l'UMP, Jean-François Copé. Envoyez vos pétitions ! lance la candidate de son parti à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a ouvert un site pour les mécontents…
Près d’un mois après le retour de la semaine de quatre jours et demi dans le primaire - dans 17% des communes -, c’est peu dire que le rythme des critiques contre la réforme du ministre Vincent Peillon ne mollit pas. La droite veut en faire un sujet politique à l’approche des municipales. Et les élus des villes (les 83% restantes) qui passeront l’an prochain aux quatre jours et demi bataillent pour obtenir des financements.
Perplexité. Au milieu, des élèves (22% du total) et leurs parents, chamboulés par la nouvelle organisation et inquiets devant les bénéfices pour leurs enfants. Hostiles à la réforme, des collectifs de parents se sont constitués ici ou là. Mais c'est la perplexité qui semble dominer. Même si, après le stress de la rentrée, les parents se rassurent peu à peu. «Au début, c'était le sujet de toutes les conversations à la sortie de l'école, plus maintenant, témoigne cette mère d'un enfant de CE2 à Paris. On commence à s'habituer aux nouveaux emplois du temps.» Sur la même longueur d'ond