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Courroye veut être traité comme tout justiciable

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L'affaire Bettencourtdossier
L'ancien procureur de Nanterre est soupçonné d'avoir voulu identifier les sources de journalistes dans l'affaire Bettencourt, en 2010.
par AFP
publié le 4 octobre 2013 à 18h23

L'ancien procureur de Nanterre, Philippe Courroye, convoqué à la mi-novembre devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), dans l'affaire dite des «fadettes», espère qu'il bénéficiera de la «même impartialité à laquelle tout justiciable peut aspirer».

«J'espère que je trouverai chez mes juges la même impartialité à laquelle tout justiciable peut aspirer», a déclaré l'actuel avocat général près la cour d'appel de Paris, lors d'une table ronde sur l'égalité, dans le cadre des entretiens de Valpré, cette semaine près de Lyon. Il a appuyé son propos par cette boutade, tirée de L'Etranger de Camus, lorsque Meursault, à la veille d'être guillotiné, chasse le prêtre venu lui rendre visite dans sa cellule, en disant : «Je ne crains pas la justice de Dieu, j'ai connu celle des hommes.»

Philippe Courroye et son ex-adjointe, Marie-Christine Daubigney, sont soupçonnés d'avoir tenté, en 2010, de découvrir illégalement les sources de journalistes du Monde qui travaillaient sur l'affaire Bettencourt. Pour ce faire, ils avaient réquisitionné leurs factures téléphoniques détaillées, souvent appelées «fadettes». «Il est inexact de dire que c'est parce que j'ai cherché à identifier les sources d'un journaliste» que je suis convoqué devant le CSM, «c'est parce que j'avais diligenté une enquête portant sur une infraction de violation de secret professionnel», avait auparavent précisé Philippe Courroye.

«Je n'appartiens à auc