Menu
Libération
TRIBUNE

Des questions en suspens…

Article réservé aux abonnés
La réforme des rythmes scolairesdossier
par Paul Bron, adjoint au maire de Grenoble chargé de l'éducation et de l'université
publié le 6 octobre 2013 à 19h36

En septembre, 4 000 communes ont décidé d’appliquer la réforme des rythmes scolaires avec la volonté d’améliorer l’offre des activités périscolaires. Grenoble en fait partie. Après un mois de fonctionnement nous pouvons faire un premier point. Le constat essentiel porte sur l’augmentation significative du nombre d’enfants pendant le temps périscolaire après l’école (entre 5% et 50% selon les écoles et les communes). Cela correspond donc à un réel besoin de garde des familles en dehors des 24 heures hebdomadaire d’école. L’information nouvelle et massive faite aux parents sur la réforme, la sortie plus tôt dans l’après-midi et l’offre d’activités nouvelles et de meilleure qualité ont aussi contribué à cet engouement. Cependant l’augmentation de la fréquentation des temps périscolaires n’est pas sans nous renvoyer certaines questions. Les nouveaux temps scolaires sont-ils adaptés aux plus petits ? Comment atténuer la présence lourde des enfants en collectivité pendant la journée et éviter une surconsommation d’activités ?

Les communes ne peuvent pas poser des règles coercitives car elles doivent permettre le libre accès de tous. La responsabilité de bien équilibrer la journée de l’enfant relève avant tout des familles et chaque partenaire doit pouvoir jouer son rôle éducatif. En revanche, la ville, en collaboration avec les enseignants, peut inciter les parents des plus petits à rechercher, dans la mesure du possible, une autre organisation. Pour les plus grands et ceux qui n’o