Cela fait près d’un mois que nos enfants ont repris le chemin de l’école. 25% d’entre eux, en primaire, bénéficient du retour de la semaine de quatre jours et demi. Un retour qui devrait être salué tant l’organisation précédente, sur quatre jours, était l’exception française décriée par tous les acteurs et les experts, les politiques de droite comme de gauche.
La réforme proposée par le gouvernement est-elle un progrès pour les enfants ? Oui, cela ne fait pas de doute. 25% des écoliers ont aujourd’hui des journées de classe plus courtes, un temps scolaire mieux réparti dans la semaine. L’objectif principal est donc atteint. Nous constatons d’ailleurs souvent qu’à rebours des discours des adultes les enfants sont contents. Contents de faire des choses différentes dans l’école, contents que leurs journées de classe soient plus courtes.
Certains dénoncent la fatigue des enfants en cette rentrée. Quoi de plus normal ! Après huit semaines de vacances, ils ont tous les ans du mal à reprendre le rythme de l’école, à se lever tôt, à encaisser la fatigue intellectuelle. S’ajoute à cela l’anxiété des parents nourrie par le discours ambiant. De plus, l’automne est une saison fatigante parce que la lumière du soleil manque. Pourtant, dans quelques jours, on nous infligera un changement d’heure. Pour le bien-être de tous ? Pour des raisons écologiques ? Pour des raisons économiques ?
La grande fédération de parents d’élèves que je préside n’a pas changé d’avis sur ces questions : nous penso