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Libération

Après l'affaire Bettencourt, les autres casseroles de Sarkozy

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La Libye, les sondages de l'Elysée, l'arbitrage Tapie... Autant de dossiers où son nom apparaît.
Nicolas Sarkozy, en avril 2012. (Photo Lionel Bonaventure. AFP)
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publié le 7 octobre 2013 à 18h58

Après le non-lieu en sa faveur dans l’affaire Bettencourt, le nom de Nicolas Sarkozy apparaît toujours dans d’autres dossiers intéressant la justice : accusation de financement libyen de sa campagne de 2007, sondages de l’Elysée, attentat de Karachi et arbitrage Tapie. Dans ces affaires, l’ex-chef de l’Etat n’est, pour l’instant, pas judiciairement mis en cause.

Volet financier de l’affaire Karachi

Deux juges enquêtent sur un éventuel financement occulte de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur en 1995, par le biais de rétrocommissions présumées dans le cadre de contrats d’armement, d’une part, et de détournements éventuels des fonds secrets de Matignon, de l’autre. Si plusieurs de ses proches sont mis en examen, Nicolas Sarkozy, alors porte-parole de la campagne d’Edouard Balladur, n’est pas mis en cause dans ce dossier.

C'est pourtant en marge de cette affaire que s'est concrétisé pour lui jeudi un nouveau front judiciaire. En septembre 2011, l'Elysée affirmait dans un communiqué que dans «l'affaire dite de Karachi, le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments du dossier», laissant supposer qu'il avait pu avoir connaissance de pièces couvertes par le secret de l'instruction. Cela avait outré les familles de victimes de l'attentat. La chambre de l'instruction a autorisé les juges à enquêter sur une éventuelle complicité de violation de ce secret par l'ex-président.

La Libye et le financement de la campagne de 2007

Des juges enquêtent depuis avril, notamment pour corruption et abus de biens sociaux, concernant les accusations de fi