«La plus grande partie des difficultés» rencontrées dans la mise en oeuvre de la semaine de 4,5 jours dans la capitale est «résolue», a déclaré vendredi François Weil, recteur de l'Académie de Paris. «L'objectif premier de cette réforme n'est pas le périscolaire», a-t-il insisté devant des journalistes, elle consiste à «corriger cette aberration qu'est la semaine de quatre jours et d'essayer le plus rapidement possible de faire revenir la France dans la moyenne des pays de l'OCDE».
Il a rappelé que les activités périscolaires, gratuites et non-obligatoires, «ont du succès» avec 90 à 92% d'enfants des écoles publiques qui les suivent : «Le premier mois, cette mise en place était lourde, parce qu'elle concerne 137 000» écoliers et «compliquée, parce qu'on a décidé de permettre aux enfants de choisir leurs ateliers» dans 663 écoles. Il n'est «pas envisageable» de suspendre la réforme, comme le demande le principal syndicat du primaire, le SNUipp-FSU 75, qui appelle à manifester lundi à 17 heures 30 devant l'Hôtel de Ville.
«La plus grande partie des difficultés est déjà résolue», a estimé François Weil. «On espère bien résoudre les autres dans les semaines qui viennent». Il a fait état d'environ 40% d'écoles parisiennes «où les choses se passent bien», 52% «où il y a eu des tensions qui sont en voie de règlement» et 7% où il y a «des tensions récurrentes sur lesquelles on travai