La question revient périodiquement : faut-il craindre les ondes électromagnétiques ? L'usage du téléphone portable, du wi-fi, l'implantation des antennes relais ont-ils des conséquences sur notre santé et celles des enfants ? L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a publié ce mardi son dernier rapport, compilant les études scientifiques menées ces dernières années à l'échelle mondiale. Sa conclusion, en version abrégée : il n'y a pas, en l'état actuel des connaissances, de «risque sanitaire avéré». Cela dit, l'agence pointe quand même des «effets biologiques chez l'homme et chez l'animal» et émet des recommandations.
Que dit l’Anses par rapport à son précédent rapport ?
Le dernier rapport datait de 2009. A peu de choses près, l'agence dit la même chose qu'à l'époque : en l'état actuel des connaissances, il n'y a pas de risque sanitaire avéré. «Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de risque pour la santé», précise Gérard Lasfargues, le directeur général adjoint de l'Anses. Certaines publications évoquent en effet une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale, sur le long terme, pour les utilisateurs intensifs de téléphones portables. Par utilisateurs intensifs, l'Anses entend les personnes passant 30 à 40 minutes par jour le téléphone scotché à l'oreille.
«Des études montrent en effet des risques mais le niveau de preuves reste limité, tempère Gérard Lasfargues. Elles se basent sur des ca