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Les surprises de la nouvelle horloge scolaire

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La réforme des rythmes scolairesdossier
Un mois et demi après la rentrée, florilège des imprévus de la semaine de quatre jours et demi.
A la rentrée, 17% des communes, dont Paris, sont revenues à la semaine de quatre jours et demi. (Photo Jean-Michel Sicot)
publié le 15 octobre 2013 à 19h16

C'est entendu, la réforme des rythmes scolaires initiée à la rentrée change les emplois du temps des enfants, et sans doute celui des parents. Mais depuis sa mise en place dans 17% des communes françaises (dont Paris), ce changement a aussi mis au jour, par ricochet, des situations ou des problèmes plus inattendus. Et confirmé en creux les rapports passionnés qu'entretiennent enseignants, parents, personnels et enfants avec leur école. Alors que Libération a entrepris depuis septembre un suivi régulier de la réforme, sur son site et dans le journal, illustration en cinq exemples de ces impondérables.

La lutte des classes

Attention, sujet ultrasensible. Dans les écoles exiguës, les mairies ont dû «réquisitionner» les salles de classe pour faire place aux activités périscolaires. Un crève-cœur pour certains enseignants, si attachés à ce lieu qu'ils font parfois le lapsus et disent «ma chambre», en pensant «ma classe». «Dans la mienne, j'accroche aux murs les travaux des élèves. Comme un adolescent qui met des posters. C'est important de s'y sentir bien, pour que les enfants s'y sentent bien aussi et soient disposés à bien apprendre», témoigne Isabelle, vingt-quatre ans de métier. Souvent, la salle sert aussi de bureau pour corriger après la classe les cahiers des élèves, trop encombrants pour les emporter à la maison. «Vous aimeriez, vous, que des gens s'install