Quatre jours après l’agression à l’arme blanche d’une militante de l'Unef, une autre membre de l’organisation étudiante a été bousculée et insultée lundi à Paris. Les deux évènements se sont déroulés sur fond d’appels à des agressions contre des militants de l’Unef sur les réseaux sociaux de la part d’organisations d’extrême droite, selon le syndicat étudiant.
La semaine dernière, jeudi soir, une première étudiante de l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne «a été agressée (jeudi soir) en sortant de son domicile (parisien) par un individu qui lui a asséné deux coups à l'arme blanche, au visage et à la gorge, entraînant son hospitalisation», raconte l'organisation étudiante dans un communiqué. Une plainte a été déposée. «L'affaire est prise au sérieux et les investigations sont en cours», a-t-on précisé lundi de source policière. «Ses jours ne sont pas en danger», ajoute l'Unef qui précise qu'avant l'agression, la jeune fille avait «reçu des menaces par des appels anonymes».
Puis lundi soir, une seconde étudiante de l'université de Nanterre, militante à l'Unef elle-aussi, a été «bousculée» dans la rue à Paris, dans le quartier de la Bastille, et «insultée à cause de son engagement syndical», a affirmé ce porte-parole, confirmant une information de France Bleu 107.1. Selon la même source, l'agresseur a dit à l'étudiante: «On va te violer, sale Arabe. On sait où t'habites, sale gauchiste.» La victime devait aussi dépos