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Libération

Espionnage : l'Italie aussi a été surveillée

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Selon le journaliste Glenn Greenwald, Rome a non seulement été espionnée par les Etats-Unis, mais aussi par la Grande-Bretagne.
par AFP
publié le 24 octobre 2013 à 14h32

Les Italiens ont été espionnés non seulement par les services américains mais également par les Britanniques, affirme le journaliste Glenn Greenwald à l'hebdomadaire italien L'Espresso, dans son édition à paraître vendredi.

«L'Italie n'était pas seulement en ligne de mire du système Prism créé par les services américains. Avec un programme parallèle et convergent dénommé Tempora, les services d'espionnage britanniques ont espionné les câbles de fibre optique qui transportent les conversations téléphoniques, les mails et le trafic internet» en Italie, assure le journaliste, détenteur des dossiers que lui a confié Edward Snowden, à l'origine des révélations sur le vaste système de surveillance cybernétique américain.

Selon lui, les informations importantes recueillies par les Britanniques étaient ensuite échangées avec l'agence nationale de sécurité américaine (NSA). Selon Greenwald, les services secrets italiens ont également joué un rôle dans la récolte des méta-données, ayant «un accord de troisième niveau» avec l'entreprise britannique qui s'occupait d'espionner les communications.

L'espionnage intervenait à travers les écoutes de données transférées par trois câbles de fibre optique sous-marins qui ont des terminaux en Italie, assure le journaliste. Toujours d'après les révélations publiées dans L'Espresso, les Britanniques ne surveillaient pas seulement les personnes ou activités liées à la lutte antiterroriste, mais visaient des entrepri