Un cas de rage a été détecté chez un chaton dans le Val-d'Oise. Cinq personnes ayant été en contact avec cet animal ont été traitées préventivement. Chez l'homme, le traitement préventif administré après le contact avec l'animal porteur, mais avant l'apparition des symptômes, est «très efficace», selon le ministère de la Santé.
Quel est le profil de l’animal contaminé ?
Le chaton, trouvé le 25 octobre à Argenteuil, est décédé le 28 octobre, précisent les ministères de l'Agriculture et de la Santé. L'animal, âgé d'environ deux mois, a été trouvé dans la rue par des particuliers, qui ont décidé de l'adopter mais celui-ci avait «un comportement agressif», selon Gilles Prieto, directeur de cabinet du préfet. «Quand l'animal est décédé, ses propriétaires ont décidé par précaution d'appeler un vétérinaire. Ce dernier a eu un bon réflexe, en contactant l'Institut Pasteur.» D'après le profil génétique du chaton établi par «génotypage», il a pour origine le Maroc. Ce chaton ou bien sa mère ont été «importés d'un autre pays, non indemne», selon les ministères de l'Agriculture et Santé.
Quelles investigations ?
Les ministères appellent «les personnes qui auraient été mordues, griffées, égratignées, ou léchées sur une muqueuse (bouche, yeux…) ou sur une peau lésée par ce chaton» ou «dont l'animal aurait été en contact avec ce chaton» entre le 8 et le 28 octobre à