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Hôpitaux de Paris : la gauche rappelle Hirsch

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La nomination de l’ancien haut-commissaire aux Solidarités actives intervient en plein pataquès autour de l’Hôtel-Dieu.
publié le 6 novembre 2013 à 21h51

C’est plutôt bien joué. En tout cas, la nomination lors du prochain Conseil des ministres de Martin Hirsch, ancien haut-commissaire aux Solidarités actives dans le gouvernement Fillon, à la tête des hôpitaux parisiens, est une belle surprise.

Depuis lundi, courait, certes, une rumeur - cette fois-ci plus insistante que d’ordinaire - le départ de Mireille Faugère, l’actuelle directrice de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP), aux manettes depuis trois ans. Les raisons ? On connaissait ses rapports distants avec la ministre de la Santé, Marisol Touraine. De plus, cette ancienne numéro 2 de la SNCF avait reçu un plan de route sévère, avec la demande d’un retour à l’équilibre financier de l’AP-HP, le plus grand hôpital d’Europe.

Jeu de dupes. Enfin, entre Claude Evin, directeur de l'Agence régionale de la santé de l'Ile-de-France, et le professeur Loïc Capron, qui préside la commission médicale d'établissement regroupant tous les médecins hospitaliers de l'AP-HP, la place de Faugère était devenue difficile à occuper.

Depuis six mois, les secousses autour de la transformation de l’Hôtel-Dieu ont sûrement accéléré le tempo. Surtout que l’on a assisté, ces derniers jours, à un jeu de dupes étonnants. Entre le maire de Paris, Bertrand Delanoë - qui a désavoué publiquement son adjoint le député socialiste Jean-Marie Le Guen, président du conseil de surveillance de l’AP-HP -, et une ministre de la Santé, qui avait demandé le report de