Le maintien en l'adaptant de l'actuel aéroport de Nantes coûterait plus cher que son transfert vers le site contesté de Notre-Dame-des-Landes, affirme la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) dans une étude réalisée à la demande de la commission du dialogue et rendue publique mercredi par la préfecture de Loire-Atlantique.
Selon la DGAC, pour adapter l’actuel aéroport de Nantes Atlantique, situé au sud-ouest de la ville, à une progression attendue du trafic à 5 puis 9 millions de passagers, les travaux envisagés coûteraient 685 millions d’euros. Il faudrait y ajouter 140 millions de travaux préparatoires et de pertes d’exploitation, soit un total de 825 millions d’euros.
A comparer au coût de 556 millions d'euros de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, tel qu'estimé en 2010, au moment de l'attribution de sa concession au groupe Vinci, avant les aménagements du projet demandés en avril 2013 par la commission du dialogue. Cette commission a été mise en place par le gouvernement dans l'espoir d'apaiser les tensions autour du projet prévu à une vingtaine de km au nord de Nantes.
A li