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Des propositions pour améliorer l'accès à l'avortement

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Le Haut conseil à l'égalité femmes-hommes constate dans un rapport que l'IVG relève parfois du «parcours du combattant» et suggère notamment la mise en place d'un moratoire sur la fermeture des centres d'IVG.
A l'institut Fournier, centre de planification et d'éducation familiale inauguré en 2009 à Paris. (Photo Jacques Demarthon. AFP)
par AFP
publié le 7 novembre 2013 à 11h12

Le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) a présenté jeudi matin ses propositions pour un meilleur accès à l'Interruption volontaire de grossesse (IVG) en France, jugé «problématique» aujourd'hui, notamment en raison d'une baisse de l'offre de soins. Près de 40 ans après le vote de la loi Veil «l'accès à l'IVG reste parfois problématique», peut-on lire dans le rapport du HCEfh remis à la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem.

Avorter peut être un «véritable parcours d'obstacles», à cause notamment d'une diminution de l'offre de soins (130 établissements de santé pratiquant l'IVG ont fermé en dix ans) et d'une dégradation de la qualité d'accueil, d'après le HCEfh. Mandaté par Najat Vallaud-Belkacem en avril et pour surmonter ces «obstacles», le Haut conseil a formulé 34 recommandations liées au droit, à l'information, à l'offre de soin et à la gouvernance.

La première recommandation propose de remplacer dans le Code de la santé publique autorisant l'avortement la phrase «la femme enceinte que son état place dans une situation de détresse peut demander à un médecin l'interruption de sa grossesse» par «la femme qui ne souhaite pas poursuivre une grossesse peut demander à un médecin de l'interrompre».

Le HCEfh suggère aussi de supprimer l’obligation de réflexion de sept jours prévue entre les deux consultations nécessaires avant une IVG, ou de permettre l’avortement par aspiration sous a