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Les maires UMP ciblent Vincent Peillon et sa réforme

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Le ministre de l’Education a dû répondre à la charge des édiles de l’opposition qui jugent le texte sur les rythmes scolaires inapplicable.
publié le 13 novembre 2013 à 21h26

«Une des réformes les plus ringardes jamais imaginées», «une usine à gaz surréaliste», «un ministre [Vincent Peillon, ndlr] avec un amour-propre gros comme un semi-remorque»… Les édiles, essentiellement UMP, qui lançaient mardi un collectif de maires contre la réforme des rythmes scolaires, n'ont pas fait dans la dentelle. Preuve que la guerre est déclarée avec Vincent Peillon, désormais perçu comme un des maillons faibles du gouvernement.

Minorer. Confronté à une délicate semaine de mobilisations qui culmine aujourd'hui avec une grève des enseignants, le ministre de l'Education a répondu hier aux élus qui refusent de mettre en place les nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2014, jugés inapplicables «en l'état». A la sortie du Conseil des ministres, puis sur TF1, il a dénoncé «la petite délinquance civique» tout en tentant de minorer le mouvement - «une quarantaine de maires qui se mettent hors la loi sur 35 000» Puis il a appelé les frondeurs à «reprendre leurs esprits».

A l'approche du congrès des maires de France, du 19 au 21 novembre, la droite, convaincue de tenir un sujet porteur pour les municipales de mars, durcit son offensive. Dans la foulée du collectif contre les nouveaux rythmes, le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, a annoncé hier qu'une quarantaine d'édiles de la métropole n'appliqueraient pas la réforme à la prochaine rentrée. «Si le gouvernemen