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enquête

La police tente de faire parler les traces du tireur de «Libération»

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Après les coups de feu à Libé, l'enquêtedossier
Empreintes ADN, images prises par les caméras de surveillance, témoignages… Les enquêteurs espèrent que l’analyse des éléments recueillis lundi les mène au suspect.
publié le 19 novembre 2013 à 21h46
(mis à jour le 20 novembre 2013 à 11h22)

Un ADN prélevé sur une cartouche retrouvée dans le hall de Libération, après les coups de feu du tireur inconnu qui a blessé gravement le photographe assistant C. a, selon nos informations, été comparée à la base du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), mais n'a «pas matché». Soit l'auteur de la tentative d'assassinat n'a jamais été fiché pour un autre délit ou un crime, soit cet ADN «n'est pas forcément le sien», souligne un commissaire. Il y a eu «du passage à l'accueil» du journal et, qui sait, un employé, un pompier ou un secouriste a pu par mégarde laisser sa trace génétique sur cet indice. La brigade criminelle de Paris, qui enquête aussi sur l'agression armée de BFM TV vendredi, les tirs contre le bâtiment de la Société générale à La Défense et «l'enlèvement avec séquestration» d'un automobiliste lundi, mise toutefois sur les prélèvements ayant été effectués dans la Twingo de l'otage (lire ci-contre), mais les analyses ne sont pas terminées : «Si on trouve le même ADN dans la voiture qu'à Libération, cela nous confortera dans l'idée qu'il s'agit bien de l'empreinte génétique du tireur.» Auquel cas, cet homme serait inconnu du Fnaeg, et donc pas un ex-taulard.

«Caméléon». Depuis l'appel à témoins lancé lundi à 17 heures par le procureur de la République de Paris, François Molins, et le directeur de la PJ parisienne, Christian Flaesch, la salle dédiée à re