Féliciter les enquêteurs, tout d'abord. «Nos compatriotes éprouvent un très grand soulagement aujourd'hui. (...) C'est le résultat formidable de la police», a déclaré jeudi au 36 quai des Orfèvres, un peu avant 2 heures du matin face à la presse, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls. Quelques minutes après la confirmation par le parquet que l'homme placé en garde à vue en début de soirée était bien le tireur de «Libération», selon les analyses ADN.
«Ce sont des policiers à qui j'ai voulu rendre hommage pour le professionnalisme et la rapidité avec lesquels ils ont agi (...) Il y avait beaucoup de craintes qu'(Abdelhakim Dekhar) puisse mettre fin à ses jours». Le ministre a tenu à saluer «tout le travail collectif» des forces de l'ordre impliquées dans cette enquête et le rôle «indipensable» de la «vidéo de la Ville de Paris» et de la police scientifique.
«Mes pensées vont encore une fois vers ce jeune assistant photographe qui a été de longues heures entre la vie et la mort (...) Il va mieux, il a été soigné dans des conditions remarquables par les médecins (...) Mes pensées vont aussi à la presse et aux rédactions de BFM et "Libération"