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décryptage

Tireur de «Libé» : comment la vidéosurveillance est-elle utilisée ?

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Les enquêteurs chargés d'arrêter l'auteur des coups de feu s'appuient sur l'important réseau de caméras de la capitale. Un dispositif qui monte en puissance depuis quelques années et suscite des critiques.
Le procureur François Molins montrant une image du suspect des coups de feu à Libération, lors d'une conférence de presse le 18 novembre. (Photo Pierre Andrieu. AFP)
publié le 20 novembre 2013 à 17h15
(mis à jour le 20 novembre 2013 à 18h08)

Le réseau de vidéosurveillance de la capitale est-il insuffisant, comme l'a dénoncé mercredi Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris ? A l'en croire, ce dispositif «a minima, mille caméras en tout» compte de nombreuses «zones d'ombre, non couvertes», ce qui n'aurait pas facilité la traque du tireur de Libération. La réalité est en fait plus nuancée.

De quoi parle-t-on ?

En décembre 2011, la préfecture de police de Paris a lancé un «plan de vidéoprotection pour Paris» (PVPP). Au total, 1 105 caméras de voie publique doivent être installées, par le biais d'un partenariat public-privé avec la société Iris PVPP, une filiale d'Inéo-Suez. Coût du dispositif : 251,9 millions d'euros sur quinze ans. Début 2013, près de 1 000 caméras étaient déjà opérationnelles. Les images sont stockées pour une durée maximale de trente jours, et peuvent être exploitées par 2 500 policiers e