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Coups de feu à «Libé» : un mobile confus

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Après les coups de feu à Libé, l'enquêtedossier
Interpellé mercredi soir, Abdelhakim Dekhar avait participé à l’épopée meurtrière d’Audry Maupin et Florence Rey en 1994.
publié le 21 novembre 2013 à 21h46

La garde à vue d'Aldelhakim Dekhar, 48 ans, pour «tentatives d'assassinats» à Libération, à BFM TV et à La Défense, pour «enlèvement et séquestration» de l'automobiliste otage de Puteaux, a été prolongée hier à 19 h 05. Il n'a pu être interrogé par la Brigade criminelle que vers 16 heures dans une chambre médicalisée à l'Hôtel-Dieu. Son état semi-comateux nécessite encore des soins à l'hôpital et pas d'audition la nuit. Selon une source proche du dossier, Dekhar s'est prêté volontiers aux questions des policiers sur son état civil mais sur les faits, il «prétend qu'il ne se souvient de rien depuis le mois d'août». Amnésique.

Traqué depuis trois jours, le suspect numéro 1 dont les photos avaient été rendues publiques dans l'appel à témoins de la police judiciaire a avalé à haute dose du Xanax, un calmant, et de l'Imovane, «un sédatif hypnotique» selon le procureur de Paris, pour «en finir». Les boîtes ont été découvertes à ses côtés, ainsi que ses lunettes et une lettre, dans une voiture garée dans un parking souterrain de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine). Voiture que les policiers ont crue piégée, appelant les démineurs avant de sortir Dekhar du véhicule. Ils ont immédiatement prélevé son ADN afin de le comparer au profil génétique laissé «sur une douille à Libération, sur une cartouche à La Défense et sur la portière du véhicule de l'otage», a souligné le procureur François Molins. Si «l'unicité d'ADN» a p