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Dekhar, un passé lourd à Londres

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Le tireur présumé de «Libération» a été condamné cette année par la justice britannique au port d’un bracelet électronique, jusqu’en juillet, pour violences conjugales.
Abdelhakim Dekhar en 1994. (Photo AFP)
publié le 27 novembre 2013 à 21h36

Les ombres sur le parcours britannique d'Abdelhakim Dekhar se dissipent lentement. Il était déjà établi qu'après sa sortie de prison en octobre 1998, il avait cherché refuge au Royaume-Uni. Dans ce pays aussi, a établi Libération, il a eu maille à partir avec la justice. Le 17 janvier, celui qui pour la justice britannique s'appelle Abdel Hakim Dekhar a été condamné pour «coups et blessures» par le tribunal de St. Albans, à 30 kilomètres au nord de Londres. Il a été condamné à être équipé d'un bracelet électronique, à effectuer des travaux d'intérêt général et à être soumis à un «couvre-feu», pendant six mois, jusqu'au 16 juillet. Il a alors obligation de rester à une adresse sur West Street, à Aylesbury, dans le Buckinghamshire, à 80 km au nord-ouest de Londres, entre 14 h 30 et 19 h 30 du lundi au jeudi, ainsi que le samedi. Dans le même temps, la justice lui interdit d'approcher une femme, Valentina A., et ses enfants.

Étudiante. D'origine lettonne, Valentina A. serait la mère de ses deux garçons, nés en 2004 et 2006. Dekhar a évoqué aux enquêteurs français «un mariage religieux» avec elle puis, minimisant, «une séparation à cause de disputes». Il a fait appel de sa condamnation, mais a perdu devant la justice le 14 octobre. Il a été condamné à payer 400 livres (480 euros) de frais de justice. Ses avocats britanniques ont refusé de s'exprimer. Valentina A. serait sa deuxième compagne. Selon les regis